Le juge administratif précise que le fait de tenir des propos virulents à l'encontre du Gouvernement sous couvert d'anonymat n'exonère pas un militaire de toute responsabilité disciplinaire. Tenir de tels propos constitue un manquement à l'obligation de réserve ; et les réseaux sociaux permettent d'identifier l'auteur des propos, ce qui ne permet plus de protéger l'institution. L'obligation de réserve et l'obligation de neutralité s'imposent même lorsque le militaire se dissimule plus ou moins bien derrière un pseudonyme.

Conseil d'État, 7e - 2e chambres réunies, 27/06/2018


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